Né: 13.9.1937 à Fuheis (Balqa, en Jordanie)
- 21.8.1938: Reçoit le sacrement de baptême
- 20.10.1944: Reçoit le sacrement de confirmation
Études:
- 3.10.1953: Rejoint le Petit Séminaire Patriarcal
- 29.6.1960: Premiers Ordres Mineurs par S.B. le Patriarche Albert Gori à la Pro-cathédrale
- 29.6.1961: Derniers Ordres Mineurs par S.E. Mansour Gelat à la Pro-cathédrale
- 4.7.1961: Sous-Diaconat
Ordination: 29.6.1963 par S.B. le Patriarche Albert Gori à la Pro-cathédrale du Patriarcat latin de Jérusalem
Nominations & Activités:
- 2.8.1963: Vicaire de la paroisse de la Sainte-Famille à Ramallah avec le curé P. Luigi Favero
- 8.1966: Vicaire de la paroisse des Douze Apôtres à Zerqa-Nord avec le curé P. Mario Furlan
- 1967: Vicaire de la paroisse de la décollation de Saint-Jean-Baptiste à Madaba avec le curé P. Georges Saba
- 1968: Vicaire de la paroisse de la Sainte-Famille à Ramallah avec le curé P. Luigi Favero
- 21.6.1968: Curé de la paroisse Saint-Antoine de Padoue à Rameh, Israël jusqu'à 7.1983
- 1970: Membre du Conseil presbytéral
- 8.1983: Responsable des écoles de Jordanie
- 15.8.1985: Curé de la paroisse Saint-Joseph à Jabal-Amman à Amman, en Jordanie
- 15.8.1985: Curé de la paroisse Saint-Joseph à Jabal-Amman et chargé de directeur des écoles du Patriarcat latin en Jordanie jusqu'au 1.7.1989
- 17.7.1988: Célébration de son jubilé d'argent sacerdotal
- 1.7.1989: Curé de la paroisse Notre-Dame du Mont Carmel à Jabal-Hashimi à Amman, en Jordanie
Voyages: Rome avec P. Yacoub Hejazin (1.1985)
Mort: 14.1.1998 à 0 h 30 à l'hôpital Khalidi d'Amman, à l'âge de 60 ans
Enterré: 14.1.1998 à Fuheis
Rafiq Ibrahim Chobach est né à Fuheis le 13 septembre 1937, 5e des 9 enfants, d'une famille chrétienne très attachée à l'Église. Son père, Ibrahim fut l'un des premiers professeurs de l'école paroissiale, maître écouté et respecté, de cette génération qui portait leur paroisse et leur curé dans leur cœur. d'un. Entré au petit séminaire en 1953, il était ordonné prêtre le 29 juin 1963 à la Concathédrale. Il était vicaire à Ramallah pendant 5 ans, enseignant aussi au Collège Ahlyah.
En septembre 1968, il était nommé curé de la paroisse de Rameh, ouverte en 1914 après avoir été visitée depuis 1891 par D. Biever, puis Tabga. L'église en avait été bâtie en 1959, sous le curé Michel Demaria, radiesthésiste notoire, 23 ans, curé de Rameh qui y connut les jours sombres de 1948 où les Druses saccagèrent le quartier chrétien.
1983 : Rafiq est resté curé de Rameh 15 ans, de 1968 à juillet 1983. Il fut élu membre du Conseil presbytéral en 1970. En 1975, il vit la réparation de son presbytère ; des infiltrations d'eau en sous-sol y avaient causé d'importantes et inquiétantes fissures. Il soignait de son mieux une paroisse modeste de 215 paroissiens sur 2500 habitants de 7 religions différentes, spirituellement blasés, les hommes absents au travail chez les juifs de la côte. Il avait surtout son école de quelque 300 élèves, dont à peine 27 latins sur 240 chrétiens. La concurrence d'une forte école publique complète toute proche de la sienne lui rendait difficile de suivre ses petits paroissiens peu nombreux, heureusement aidés par les Sœurs du Rosaire pour les filles.
En 1983, il rentrait en Jordanie et se voyait confier la direction des écoles partiarcales de Jordanie, avec bureau au Misdar. En août 1985, il devenait curé de la paroisse de Saint-Joseph de Jebel Amman tout en restant directeur des écoles de rive gauche. Avec sa paroisse, il a en face de son église et du presbytère une importante école de filles des Sœurs du Rosaire. Après quelques années, à Jebel Amman, en 1989, il reçoit son dernier poste de curé de Amman-Hashimi.
C'est là, à Hashimi, que le D. Rafiq Shoubash est décédé à l'hôpital Khalidi à Amman, le mercredi 14 janvier à 0 h 30. Au début de novembre, il était venu à Sweifieh, lors de la session des prêtres à Amman, pour confier au Patriarche son mal qui venait d'être diagnostiqué par son médecin, et lui demander de se retirer de la paroisse. Deux semaines plus tard, le développement rapide de la maladie l'obligeait à rentrer à l'hôpital Al-Khalidi, à Amman. Il y est resté jusqu'à sa mort qui a surpris ses confrères et ses paroissiens surpris par un départ si rapide, bien que, depuis quelques années, il donnait des signes de fatigues. Chaque jour, l'un de ses confrères lui portait la Communion.
Lors de son enterrement, S. E. Mgr Selim Sayegh a présidé le cortège de l'hôpital Al-Khalidi d'Amman jusqu'à la maison de la famille à Fuheis, où le cadavre a reposé jusqu'à 2 h p. m. De là, il fut porté à l'église paroissiale, où tout le village s'était rassemblé.
B. le patriarche, S. E. Mgr Selim Sayegh et S. E. Mgr Boulos Marcuzzo, S. E. Mgr George El-Murr (melkite) ainsi que les nombreux confrères de Jordanie (presque tous), de Palestine et d'Israël, et de nombreux prêtres melkites et orthodoxes étaient présents à la messe des funérailles. D. Rafiq a été enterré dans le terrain situé au sud de l'église paroissiale, près de l'abside. Après l'enterrement, la cérémonie des condoléances s'est déroulée dans la cour de l'église.
Tout de suite après, le Patriarche, accompagné de quelques prêtres, s'est rendu à la maison du défunt pour saluer sa vieille maman. Mgr Sayegh est resté toute la soirée à Fuheis pour recevoir les condoléances avec la famille.
Raftq était toujours vivant, plein d'entrain, racontant volontiers des « histoires », participant aux réunions de prêtres ; il fut souvent élu au conseil presbytéral. Certes, les difficultés ne manquaient pas, mais D. Rafiq savait les surmonter avec un certain optimisme et un esprit de foi.
Prêtres et fidèles n'oublieront pas ce prêtre au grand cœur, cet ami accueillant qui savait écouter et donner un conseil, ce prêtre qui est resté fidèle à son Seigneur et Maître. Sa mort, qu'il avait préparée durant sa maladie, a été douce, comme s'il écoutait le Seigneur lui dire : « Viens, fidèle serviteur. »
