Après l'année consacrée à la réflexion sur les documents et à l'étude des fruits du Concile Vatican II, sur proposition du pape François, 2024 sera l'année de la prière. En préparation au Jubilé, les diocèses sont invités à promouvoir la centralité de la prière individuelle et communautaire. Pour cette raison, des "pèlerinages de prière" vers l'Année Sainte pourraient être proposés, des itinéraires d'écoles de prière avec fréquence mensuelle ou hebdomadaire, présidés par les évêques, en impliquant tout le peuple de Dieu. En outre, pour mieux profiter de cette année, le Dicastère publiera une série de "Notes sur la prière", pour remettre au centre la relation profonde avec le Seigneur, à travers les multiples formes de prière que contient la riche tradition catholique.
Le logo représente quatre figures stylisées pour indiquer l’humanité venant des quatre angles de la terre. Elles sont rattachées l’une à l’autre, pour indiquer la solidarité et la fraternité que les peuples ont en commun. La première en tête est agrippée à la croix. C’est le signe non seulement de la foi qu’elle embrasse, mais aussi de l’espérance qui ne peut jamais être abandonnée parce que nous en avons toujours besoin et surtout dans les moments de grande nécessité. Il est important d’observer les ondes qui sont en dessous et qui sont en mouvement pour indiquer que le pèlerinage de la vie ne se réalise pas toujours dans des eaux tranquilles. Très souvent les vicissitudes personnelles et les évènements du monde imposent avec intensité le recours à l’espérance. C’est pour cela qu’il faut observer la partie inférieure de la croix qui s’allonge en se transformant en une ancre, qui s’impose sur la devise en forme semi-circulaire. Comme on le sait, l’ancre a été généralement utilisée comme métaphore de l’espérance. L’ancre de salut (Maîtresse-ancre, ou ancre de miséricorde)’espérance en fait, dans l’argot des marins, est le nom donné à l’ancre de réserve, utilisée dans les embarcations pour accomplir une manœuvre d’urgence en vue de stabiliser le navire durant les tempêtes. Il ne faut pas négliger le fait que l’image montre combien le chemin du pèlerin n’est pas un fait individuel, mais communautaire, marqué d’un dynamisme croissant qui tend toujours plus vers la croix. La croix n’est pas du tout statique, mais elle est aussi dynamique, elle se courbe vers l’humanité comme pour aller à sa rencontre et ne pas la laisser seule, mais en offrant plutôt la certitude de la présence et l’assurance de l’espérance. C’est bien visible, enfin, avec la couleur verte, la devise du jubilé 2025: Peregrinantes in Spem.